fusion pour le bâtiment
Il n'y a en fait qu'une image, mais celle de droite est plus lumineuse afin de montrer que les valeurs dans la zone de recouvrement ne sont pas nulles
fusion pour la zone urbaine
La fusion va nous permettre d'exploiter les informations contenues dans le résultat du traitement de l'image radar d'amplitude et celui de l'interférogramme. Notre opérateur est simple, il applique un "ET" entre les pixels des deux images, c'est à dire une multiplication membres à membres des images éventuellement pondérée.
Ensuite pour obtenir une probabilité, on ramène les résultats sur l'intervalle [ 0 ; 1 ]. Il sera alors facile d'interpréter la carte de probabilité:
- si la valeur est proche de 0 alors au moment du déroulement de phase les deux pixels adjacents n'appartiendront pas à la même région. On ne pourra pas avoir confiance en l'information donnée par l'interférogramme.
- si la valeur tend vers 1, le déroulement de phase ne sera pas entâché d'erreur.
Les cartes de probabilités obtenues sont bien concordantes avec les objectifs fixés pour le projet. En effet les pixels, où la phase de l'interférogramme se déroule sans aucune ambiguïté, ont une probabilité élevée. Cette valeur de confiance diminue avec l'augmentation de la difficulté du déroulement.
|
|
|
|
fusion pour le bâtiment Il n'y a en fait qu'une image, mais celle de droite est plus lumineuse afin de montrer que les valeurs dans la zone de recouvrement ne sont pas nulles |
fusion pour la zone urbaine |
On peut vérifier que le procédé est valable même si l'image est bruitée:
fusion sur image bruitée
histogramme
Le pic en zéro correspond au bord gauche de l'image, il est dû à l'utilisation de fenêtres. On n'en tient pas compte.
Les pixels en jaunes correspondent soit au cadre (pour la même raison que précédemment on en fait abstraction), soit aux zones de faible probabilité, c'est dire les lignes de discontinuité.
Les pixels en mauve sont de trois sortes :
- des lignes de discontinuité mais moins bien détectées sur l'interférogramme que les lignes jaunes ou seulement sur l'image d'amplitude
- dus à la pente des toits
- dus au recouvrement
Bien que la probabilité soit élevée (0.4, 0.7), elle reste discriminante par rapport aux zones où le déroulement de phase se fait sans problème.
Ces zones apparaissent en rouge sur l'histogramme et sans couleur sur l'image.
Nous pensons avoir répondu aux objectifs fixés. Les discontinuités de terrain de phase (et donc de terrain) ont été détectées. L'utilisation du déroulement de phase devrait donc s'en trouver facilitée.
